QUE RESTE-T-IL DE TOUT CELA, DITES LE MOI...

Il est de plus en plus difficile pour les partis et les mouvements politiques d'exister et de continuer à séduire, surtout lorsqu'il faut aller contre ses colistiers et ses électeurs en sauvant les meubles face aux pressions " d'en haut ". A n’en pas douter, cette élection perpignanaise ne sera pas comme les autres. Mais il est clair que LREM, en difficulté, ne rassemble pas à Perpignan. Entre ceux qui, colistiers de la liste de Romain Grau, veulent sauver leur peau coûte que coûte en partant « ailleurs » et ceux qui veulent s'écarter de l'emprise LREM, en particulier de sa référente 66, on voit le résultat. Cette dernière pense sûrement ne pas pouvoir perdre pied, jusqu'au-boutiste, pensant encore faire croire à certaines de ses troupes qu'elle sera leur guide. Elle a pourtant déjà compris, semble-t-il, qu'il ne lui reste plus pour exister qu'à trouver une place dans une mairie de " la côte ". Eh oui. Mais pour faire de la politique, en plus d'un subtil mélange de savoir et d'avoir, il faut aussi beaucoup d'empathie et de générosité, pour faire simple : aimer les gens… Que restera-t-il après ce naufrage qui s'annonce ? Une politique plus humaniste, plus culturelle, écologique et démocratique, que seuls ceux qui croient encore à un rassemblement des idées et des volontés peuvent porter. Nous, le MoDem66, ne baisserons pas les bras, même si aujourd'hui nous ne sommes pas ou peu pris au sérieux par les médias, ou du moins, certains médias locaux qui pensent encore être la référence.

QUELLE DATE, QUEL MOMENT, QUE CE DEVAIT ETRE IMPRESSIONNANT...

6juin La France ne le savait pas encore, mais les pieds dans l'eau, ils arrivaient quelque peu déboussolés, mais animés par un courage insensé, les alliés venaient nous sauver. La Normandie terre de cette armada, fit débarquer les soldats de notre liberté. Français, Américains, Canadiens et Britanniques, jeunes pour la plupart, enfin sont arrivés pour nous débarrasser de ceux qui, un jour, un mois, une année, des années, ont cru tenir le monde dans leurs mains souillées. Le commando Kieffer bataillon français y ayant participé, notre drapeau était donc représenté. Surtout ne pas oublier, la liberté est toujours à PRÉSERVER ! GuyT et photo Ouest-France

LE DÉSASTRE PERPIGNANAIS...

Communiqué de presse du 30/05/2020: Comme nous l'avons dit et écrit tout au long de la campagne, le rassemblement était la seule solution pour ne pas laisser Perpignan au simulacre de 2014. Après un certain temps de réflexion, nous avons pensé que le soutien à la liste « Pour Perpignan » pouvait enfin nous permettre de réunir le plus de sensibilités politiques et de membres de la société civile. Nous avons alors précisé que cette adhésion visait expressément la candidature d’un homme, Romain Grau et une ville. Le Modem66 voulant rester INDÉPENDANT en tout lieu et en toutes causes, ne voulant pas être subordonné par l’étiquette du candidat et surtout celle de sa représentante dans notre département, il était primordial que nous réussissions à rassembler les centristes de tous bords au moins de cette liste et c’est il me semble ce que nous avons réussi à faire. Comme il fut dit lors d’un précédent communiqué, une candidate isolée prétendument centriste, mais dont l’ego et l’ambition personnelle l’a poussé à partir seule pour un mince résultat, en dit sûrement long sur le premier tour et sa suite. Malgré cela nous avons cru possible de fédérer les électeurs voulant ce changement que nous appelions de nos vœux. C’était sans compter ce qu’aujourd’hui il faut dénoncer. Bien sûr nous étions prévenus nous les Centristes, bien sûr nous savions combien persistaient dans cette ville la compromission, le clientélisme, le partage du pouvoir. Ah, le partage du pouvoir, nous y voilà, et c’est bien cela qui amène cette mascarade électorale à se retrouver comme en 2014 piégé dans ce vote indigne. On ne va pas choisir un maire, on nous l’impose. Quel est le pire ?, je ne sais pas, mais ce qui est sûr c’est qu’avec un des deux, on a vu !. Et que dire des LR qui n’ont pas appelé au front républicain pour les législatives de la deuxième circonscription du Modem face à Louis ALIOT... Pourquoi en sommes nous là ? Nous le Modem66 avons oeuvré pour que malgré tout il soit possible en réunissant ceux, candidats et leurs colistiers qui ne voulaient ou ne pouvaient pas accepter la fatalité, nous puissions encore rassembler ceux-là mêmes qui ont fait défaut au premier tour. Mais voilà, naïfs que nous sommes … ils étaient déjà partis pour d'autres élections, pour une plus grande prise à leurs yeux, LES DÉPARTEMENTALES et LA RÉGION ! Que pouvions nous faire face à ce rouleau compresseur du pouvoir? Alors chers adhérents et sympathisants Modem et je devrais dire Centristes, puisque au fond c’est bien ce qu’est cette ville, nous ne pouvons baisser les bras et accepter ce misérable scénario. Vous nous avez rejoints nombreux pour cette bataille et nous savons que ce qui se passe dans cette ville ne vous convient pas. Il ne peut y avoir « ni retrait, ni désistement » même républicain, d’ailleurs quel mot galvaudé de nos jours, car cela voudrait dire de fermer les yeux sur ce que nous allons laisser à nos enfants. Perpignan est déjà regardé par la France comme une ville désespérée, elle le sera maintenant quoi qu’il arrive comme l’irrécupérable ou la pestiférée. Nous sommes désolés pour les militants qui ont soutenu de bonne foi la plupart des challengers lors de ce premier tour, à gauche comme à droite, mais il semble que la chose était entendue. Le Modem66 doit exister et proposer, mais il reste et restera INDÉPENDANT et LIBRE. Guy Torreilles Responsable du Modem66

DES FEMMES ET DES HOMMES ONT RÉSISTÉ...

27 mai... Journée nationale de la Résistance. Ils ont été nombreux pour la LIBERTÉ, pour la France, pour nous, de ne pas accepter la tyrannie, l’oppression, l’outrage et la barbarie. Mais la résistance de nos jours, c’est aussi contre les inégalités, la pauvreté, l’état sanitaire, les injustices, etc... C’est pourquoi on ne peut oublier cet état de résistance car c’est notre liberté que nous perdrions. Laisser faire, c’est être soumis et manipulé. EXISTER, C’EST RÉSISTER... Guy Torreilles

Y AURA-T-IL UN PILOTE POUR SAUVER PERPIGNAN…

COMMUNIQUÉ DE PRESSE DU 18/05/2020 Nous l'avons déjà dit et écrit à plusieurs reprises et ce fût même une de nos demandes lors de notre ralliement à Romain Grau, «le rassemblement est notre seule chance, pour ne pas revivre 2014». C'est bien pour cela que nous les Centristes du Modem, Agir, UDI et Radicaux, nous nous sommes rassemblés. Nous pensions que d'autres auraient pu nous rejoindre, mais voilà, il n'en fût pas ainsi. La liste menée par Clotilde Ripoull apparentée au Centre, au premier tour a brouillé les cartes et ses 6% auraient pu faire la différence que ce soit sur la liste de Romain Grau ou celle d’Agnes Langevine, elle reste malgré tout une part responsable du résultat de ce premier tour. La dispersion des voix de ceux qui ne veulent ni de l'extrême droite, ni de l'équipe sortante, était sans doute inévitable au premier tour. Mais qu'adviendra-t-il au second ? Les 14,51% d'Agnès Langevine, les 13,17% de Romain Grau, les 6,58% de Caroline Forgues, les 6% de Clotilde Ripoull, les 3,60% d'Olivier Amiel, les 1,29% d'Alexandre Bolo, représentent ensemble 45,15% des suffrages exprimés qui ne veulent théoriquement ni de Monsieur Aliot, ( 35,66% ) ni de Monsieur Pujol ( 18,44% ). S'il serait naïf de penser qu'au second tour, une troisième voie salutaire pourrait rassembler ces 45,15%, et pourtant, un.e candidat.e - et un.e seul.e - aurait le poids suffisant cependant pour au moins éviter le scénario tragique des élections de 2014, c'est à dire une force qui mettrait mathématiquement le Maire sortant face à ses responsabilités. Face à l'union que le MoDem66 et les Centristes appellent de leurs vœux. Monsieur Pujol devrait alors se retirer ou prendre une grande responsabilité. Cette responsabilité sera aussi bien sûr celle des électeurs perpignanais, qui sont tous, libres de leur choix. Mais le MoDem66 assume ici par ce communiqué qu'avec un Maire sortant au bilan si désastreux, dont nous savons tous ce qu'il a coûté aux Perpignanais après six années de pujolisme, il nous est difficile de penser qu'il peut encore prétendre tenir la place. Nous souhaitons un autre choix pour Perpignan, et soutiendrons un.e candidat.e capable de porter les aspirations de 45,15% des électeurs, sans compter celles de nombreux abstentionnistes que nous n'oublions pas. Quant à Monsieur le Maire, de notre point de vue, l'union est encore possible, mais sûrement pas autour de lui. Quand il s'agit bien sûr de ne sanctionner personne sinon un bilan et un mode de gouvernance dont plus personne ne veut. GuyTorreilles Responsable du Modem66

LE MASQUE NE SUFFIRA PAS...

Oui bien sûr le maire sortant* est tout à fait en droit et en obligation de faire tout pour porter assistance aux Perpignanais. Mais à TOUS les Perpignanais !… Ceux-là mêmes qui lui ont donné 18% des votes au 1er tour des municipales, mais ils sont donc 82% à ne voir en lui qu’un livreur du Graal de déconfinement. Cette crise sanitaire est bien trop grave et importante monsieur le maire sortant, pour jouer les « bons samaritains ». Il y avait tant à faire et il y a tant à partager pour faire de notre ville ce qu’elle aurait du être. Ce n’est vraiment pas quelques masques qui cacheront le manque de moyens, pour la santé, le social, la culture et la démocratie. Nous espérons, qu’après cette catastrophe, rien ne sera plus comme avant. On le voit bien, les habitudes prises en matière de circuits courts doivent être valorisées et même amplifiées. Il faudra soutenir dans la mesure du possible, une culture « organique » et raisonnée. D’autre part, nous voyons dans le contexte de la pandémie l’opportunité et le devoir de rompre enfin avec les fuites en avant du passé concernant l’environnement et la culture notamment. Notre département vit en grande part de tourisme et les difficultés ne s’accumuleront pas que sur l’hôtellerie, la totalité des festivals qui font vivre la saison sont annulés et les lieux de culture fermés. La culture ne se résume pas au spectacle vivant et au statut des intermittents, nous devons trouver des solutions de remplacement, ou aider ceux qui les ont, à les mettre en œuvre pour soutenir tous les acteurs culturels et de réception touristique dans la séquence que nous traversons. Le temps ou les masques devront tomber est devant nous… Guy Torreilles, responsable MODEM’66

ENCORE UN JOUR IMPORTANT...

9 mai 1950, le ministre des affaires étrangères français, Robert Schuman, prononçait la création d'une Communauté européenne du charbon et de l'acier. C'est un jour si important pour la France et surtout pour l'UE et déterminant pour la Paix de nos peuples et l'Avenir économique de ceux-ci. «L'Europe ne se fera pas d'un coup, ni dans une construction d'ensemble: elle se fera par des réalisations concrètes créant d'abord une solidarité de fait.» était-il dit. Quoi que certains en pensent, notre avenir est bien dans cette espérance face aux deux mondes USA et Chinois. Mais, elle vacille, les options prises n'ont sûrement pas été à la hauteur de ses espérances et nous en souffrons tant celles-ci ne sont plus en adéquation avec l’exigence non pas de cette Europe et de ce monde économique que l'on nous a proposé, mais d'un monde plus respectueux des citoyens, des êtres en général, d'une gestion participative, d'une écologie adaptée et d'une économie responsable.

GuyT et site officiel de l'UE

ELLE EST BELLE CETTE DATE...

 

Combien de soldats, combien de civils sont-ils tombés pour cette date. Pensons à ceux qui ont donné leur vie et sans réserve, pour eux, défendons l'amour de notre pays, de notre drapeau, de nos différences, de notre humanité. Une victoire contre le nazisme et la barbarie. ALORS, que l'on s'en souvienne, car l'espace entre ces deux mondes, celui impitoyable de ceux qui ont cru pouvoir tout diriger en "maîtres et en bourreaux " et celui que l'on a construit dans la liberté,est si différents et pourtant dans ces temps si confus, si proches. L'Europe est là, il nous incombe de la faire vivre dans le souvenir, la démocratie, le partage et le rassemblement. Pensons à ceux, de ces dates terribles et sans réserve défendons la fraternité, la liberté et l'amour de la vie.                                                                                           GuyTorreilles

 

L'HÔPITAL NE PEUT SE SUFFIRE DE LA CHARITE...

Il y avait une catastrophe dans notre pays bien avant la catastrophe Et la première rend, comme on pouvait s’y attendre, la seconde plus tragique qu’elle ne l’est déjà. C’était la situation de l’Hôpital public en France. Et de notre système de soin dans son ensemble. En juin dernier, bien avant l’arrivée de la pandémie, urgentistes et personnels hospitaliers manifestaient encore, dénonçant le manque de moyens, l’obsession de la rentabilité et les salaires trop bas, malgré le projet de loi Santé, qui prévoyait enfin, un peu tard?, le développement des « hôpitaux de proximité » pour lutter contre les déserts médicaux. Bien des manifestations et lanceurs d’alerte, ont rappelé sans cesse ce que nous connaissions, nous, Français, sur le terrain et dans notre chair, dans notre pratique des Urgences et nos difficultés, croissantes depuis des années, dans l’accès aux soins, pour certaines classes sociales et sur certains territoires en particulier. Fallait-il la pandémie du COVID-19 pour que des décideurs le découvrent ? Ce qui était déjà une catastrophe en temps normal devait fatalement devenir tragique avec une crise sanitaire mondiale. Dès son discours du 12 mars, le Président de la République, Emmanuel Macron, a annoncé une forme discrète de virage idéologique, auquel le MoDEM sera sûrement très attentif, avancé sous couvert d’une prise de conscience sur l’importance de l’Etat-providence, des services publics, et en premier lieu de ceux de la santé. « Ce que révèle cette pandémie, c’est qu’il est des biens et des services qui doivent être placés en dehors des lois du marché. » Dont acte. Si le MoDEM’66 s’est réjoui de ce qui ressemble à la volonté d’un coup de frein à des années d’ultra-libéralisme mondialisé, qui aurait pu, ou dû, être un élément essentiel de réponse au mouvement des Gilets jaunes, il restera vigilent et exigeant, désireux de voir enfin se mettre en œuvre une politique nationale humaniste souhaitable et possible dans notre département. Une politique libérale, mais de justice sociale et de progrès, démocratique et éco-responsable. Qui, au-delà de la Santé, est capable d’investir dans l’Education et la Recherche, pour le bien commun. Lorsque l’état de la Recherche, médicale en l’occurrence, pose aujourd’hui autant question que celui de l’Hôpital. Il est émouvant et légitime de voir les Français rendre hommage tous les soirs aux personnels hospitaliers, médecins, pharmaciens, infirmiers, ambulanciers, agents des SAMU, à l’ensemble des personnels du service public de la Santé comme aux auxiliaires de vie. Sans oublier les enseignants, forces de l’ordre, et autres agents de la Fonction publique mobilisés sur le terrain. Mais voilà, nous pensons que les applaudir, c’est bien. Revoir leurs conditions de travail et financières, c’est mieux ». Guy Torreilles Responsable Modem66 Philippe Latger Modem66

SE SERVIR DU COVID POUR ASSOUPLIR LES NORMES ENVIRONNEMENTALES...

Le Modem66 rappelle et pense que ces normes sont un "contrat" avec les multinationales en particulier, que l'on ne peut effacer, sous des prétextes aussi importants soient-ils. Ou alors, on pourra dire adieu à ce que cette crise nous a permis au moins de constater... GTorreilles responsable Modem66

 

 

« La gestion de la pandémie de Covid-19 et les mesures nécessaires à la sortie de crise conspirent à faire de l’environnement une question subsidiaire » CHRONIQUE auteur Stéphane Foucart Dans sa chronique, Stéphane Foucart, journaliste au « Monde », revient sur les appels de nombreux acteurs économiques à un assouplissement des normes environnementales pour faire face à la pandémie due au coronavirus.