Guy Torreilles

Communiqué de presse envoyé aux médias Orléanais le 30/10/2013.

L'Aréna qui agonisait depuis quelques mois déjà, vit sans doute ses derniers instants ... et trouve peu de monde pour la pleurer.
Ni l'État qui cherche par tous les moyens légaux à se désengager des promesses de l'ancien gouvernement.
Ni le Conseil Régional, ni surement le Conseil Général qui devraient quitter le navire dès lors que l'État n'y est plus.
Pourtant, qu'à cela ne tienne, notre Don Quichotte de Maire a poursuivi ses chimères, puisant plus de 10 millions d'euros, avec en plus, une friche supplémentaire sur les bras, « Famar ».

Par ces temps difficiles, le choix des investissements doit être judicieux.

10 millions d'euros qui auraient pu doter la ville de nouveaux équipements sportifs plus modestes, mais tellement plus attendus, sans nuire au rayonnement de notre ville comme, une piscine « en bord de Loire », rénover le palais des sports, rénover aussi les différents gymnases dans la ville ou surtout favoriser la pratique du sport amateur par un soutien aux clubs plus conséquent, eux qui sont le socle de notre jeunesse.

Au lieu de cela, ce seront 10 millions qui ne serviront qu'à augmenter le passif de la ville et à solliciter financièrement un peu plus ses administrés.

Certains se souviendront que tout cela aurait pu être évité, le Maire s'étant engagé dés le début à enterrer le projet dès lors que l'État investissait pour moins de 25 millions d'euros.

Même l'ancien gouvernement n'a pas été si généreux, le Ministre des Sports de l'époque, David Douillet, donnant son accord pour 20 millions d'euros.
Quel gâchis, quelle inconséquence, quel manque de lucidité politique pour notre ville!
Mais pas de soucis, le Maire à sa botte secrète pour éloigner l'opprobre: "Tout ça, c'est la faute au Gouvernement !" Alors restons sereins !

Guy Torreilles
Conseiller Municipal d'Orléans