PAROLES, PAROLES, PAROLES...

J’écoute, je lis et pourtant je n’en vois pas l’issue. Mais quel est ce nouveau monde que l’on nous prédit ? Que nous propose t-on si ne n’est de renouveler un ancien monde ! Où sont les idées originales qui nous permettraient de sortir de ce marasme mais qui vont ensevelir nombre de jeunes dans un chômage de longue durée, ou rendre difficile le retour à l’emploi pour les travailleurs du deuxième âge (45/60) Les paroles n’ont que rarement été suivies d’actes, surtout quand les contraintes financières, mais aussi le vouloir politique sont si souvent remis en cause. Quel avenir pour notre industrie, comme l’automobile, l’aéronautique, ou d’autres secteurs de consommation courante mais forcenée, que pourrons-nous offrir à la génération à venir et encore moins à celle en cours ? Si ce n’est une dette abyssale. À deux ans des présidentielles où nombreux sont les politiques qui ne pensent déjà qu’à la prochaine fois, que restera-t-il des initiatives de ce confinement, les circuits courts, une consommation raisonnée et plus écologique ? Que restera-t-il de cette expérience avec moins de voitures et plus de vélos, et surtout moins de pollution ? Les mesures financières de soutien dans certains secteurs ne sont que trous percés, sans contrepartie. L’avenir est sûrement ailleurs ? Le rapatriement du secteur pharmaceutique et celui des technologies innovantes mises en avant par le covid, ne sera-il que paroles en l’air et un simple programme de communication? Il faut des mesures fortes, innovantes, alliant l’écologie à l’économie, l’éducation et la culture, l’intéressement des salariés dans les entreprises, mais il faut aussi, ENFIN, mettre toute notre énergie pour une formation revalorisée, rémunérée, dans les mains des entreprises et qui soit le recours obligatoire au chômage et à la progression sociale. Voilà l’investissement indispensable que ce gouvernement doit faire. Une autre voie est donc possible, malheureusement les contraintes, les excuses politiques risquent de nous en priver. Le centriste que je suis souhaite, dans une action de justice, d’équité, de partage et dans un consensus de démocratie participative, un autre avenir pour notre pays, pour notre département, mais aussi pour notre ville. GuyTorreilles

Ecrire un commentaire


Quelle est la dernière lettre du mot natjs ? :