Guy Torreilles

Encore une fois une catastrophe n'arrive jamais seule. Un troisième déraillement de train fait encore des victimes. Pourtant le train reste l'un des moyens de transport les plus sûrs.
Nous assistons à une magnifique leçon de solidarité malgré la tristesse, le désarroi, la peine, la frayeur, la peur, l'incompréhension et même la colère que suscitent ces accidents.
Quand on voit ces gestes humains en France, en Espagne, en Italie, en Suisse, ces élans du cœur et qui en appellent au courage, à la détermination, à l'envie d'aider "l'autre" quel qu'il soit, sans restriction, sans limite. Alors on peut le dire quand des personnes sont touchées dans leur chair, aucun doute, des femmes et des hommes sont et seront toujours là pour donner sans arrières pensés.
Mais ces catastrophes, notamment celle de Brétigny, nous montrent une chose, c'est l'impérative obligation de financer tout d'abord la réfection du réseau ferroviaire existant, en considérant d'urgence tous les éléments de sécurité. La vision globale de la SNCF doit passer avant l'implantation de nouvelles lignes de TGV, par cette remise en état. Je prends pour exemple les lignes Tours-Paris mais surtout Orléans-Paris, qui en aucun cas ne peuvent satisfaire les usagers que nous somme.