Guy Torreilles

Qu’y a-t-il de plus consternant dans toute cette histoire ?
La bêtise et le manque de discernement de certains jeunes, qui au plus profond de la crise, continuent à croire en des solutions simplistes comme la haine et le rejet de l’autre pour sortir du marasme.
Ou le machiavélisme manifeste de jeunes leaders politiques se revendiquant d’une mouvance centriste qu’ils noyautent de l’intérieur en se retrouvant de manière récurrente au centre de micro-scandales à tendance islamophobe ou antisémite ?

Mais que dire de l’aveuglement, voire la bienveillance, de leurs aînés, de leurs mentors. La lecture de l’article d’Anne-Marie Corsimault de République du Centre du 16/10/13 est en ce sens représentatif de ce que la politique porte de pire aujourd’hui. Entre Florent Montillot - Président de l’UDI Loiret qui crie à la manipulation et donne des leçons de morale sur l’humanisme et la fraternité, quand de toute évidence l’antenne locale donne une piètre opinion de ce que ces mots peuvent devenir dans les mains et les bras de quelques-uns – et Martine Grivot – Chef de file de l’UDI, qui à l’instar d’une maman couvre son petit qui se serait laissé entraîner, tout gentil et compétent qu'il est – c’est choisir entre la peste et le choléra, entre la fourberie et la lâcheté.

On connut, en des années moins exposées à la sanction populaire, nos élus de la majorité plus propres à sanctionner comme ce fut le cas avec un jeune conseiller désobligeant. Les élections rendraient-elles stupides ?

Pour conclure, vous comprenez qu’il m’est difficile de penser que l’UDI du Loiret, par son Président, corresponde aux valeurs que j’ai toujours actées comme centriste.